jeudi, 18 octobre 2007

Priez sans cesse, sans vous décourager

La prière sera au coeur des réflexions de notre prochain CEléBrons, à la chapelle du Corbusier, dimanche 21 octobre à 19h00 (répétition des chants dès 18h30).

Prier sans cesse, sans se laisser gagner par le découragement. Recommencer, encore et encore, à l'image de la veuve du texte qui nous servira de méditation. Prier, c'est s'adresser à Dieu, c'est Lui faire confiance, Lui confier tout ce qui nous trouble. Prier, c'est reconnaître que Dieu nous écoute et nous exauce. Ne cédons pas au découragement ou à la lassitude. Inlassablement, prions.

18 1 Jésus leur dit ensuite cette parabole pour leur montrer qu'ils devaient toujours prier, sans jamais se décourager : 2 « Il y avait dans une ville un juge qui ne se souciait pas de Dieu et n'avait d'égards pour personne. 3 Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait fréquemment le trouver pour obtenir justice : «Rends-moi justice contre mon adversaire», disait-elle. 4 Pendant longtemps, le juge refusa, puis il se dit : «Bien sûr, je ne me soucie pas de Dieu et je n'ai d'égards pour personne ; 5 mais comme cette veuve me fatigue, je vais faire reconnaître ses droits, sinon, à force de venir, elle finira par m'exaspérer.» » 6 Puis le Seigneur ajouta : « Écoutez ce que dit ce juge indigne ! 7 Et Dieu, lui, ne ferait-il pas justice aux siens quand ils crient à lui jour et nuit ? Tardera-t-il à les aider t ? 8 Je vous le déclare : il leur fera justice rapidement. Mais quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

mardi, 11 septembre 2007

Une vie nouvelle

La parabole du fils retrouvé est bien connue. C'est un "hit" ! A sa lecture, sans cesse renouvelée, l'équipe de CEléBrons s'est demandée comment vous, lectrices et lecteurs, réagiriez en vous mettant à la place d'un des personnages : le père ne passe-t-il pas trop facilement sur le comportement du fils ? Le frère aîné n'est-il pas trop dur ? Le fils cadet a-t-il eu raion de revenir ? Et les ouvriers ou les voisins qu'ont-ils pu dire ou penser ?

Et aujourd'hui, alors que nous remettons l'éducation en question, que les familles n'ont plus tout à fait la forme de celles de nos parents ou grands-parents, comment comprenons-nous ce texte ?

Ce sont les pistes que nous explorerons lors de notre CEléBrons de dimanche prochain.
Bonnes réflexions et n'hésitez pas à venir en débattre sur notre forum (voir adresse en haut de la page).

Texte biblique :

Le fils perdu et retrouvé

15 11 Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. 12 Le plus jeune dit à son père : «Mon père, donne-moi la part de notre fortune qui doit me revenir.» Alors le père partagea ses biens entre ses deux fils. 13 Peu de jours après, le plus jeune fils vendit sa part de la propriété et partit avec son argent pour un pays éloigné. Là, il vécut dans le désordre et dissipa ainsi tout ce qu'il possédait. 14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer du nécessaire. 15 Il alla donc se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons. 16 Il aurait bien voulu se nourrir des fruits du caroubier que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. 17 Alors, il se mit à réfléchir sur sa situation et se dit : «Tous les ouvriers de mon père ont plus à manger qu'ils ne leur en faut, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! 18 Je veux repartir chez mon père et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, 19 je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils. Traite-moi donc comme l'un de tes ouvriers.» 20 Et il repartit chez son père.

« Tandis qu'il était encore assez loin de la maison, son père le vit et en eut profondément pitié : il courut à sa rencontre, le serra contre lui et l'embrassa. 21 Le fils lui dit alors : «Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils...» 22 Mais le père dit à ses serviteurs : «Dépêchez-vous d'apporter la plus belle robe et mettez-la-lui ; passez-lui une bague au doigt et des chaussures aux pieds. 23 Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le ; nous allons faire un festin et nous réjouir, 24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et je l'ai retrouvé.» Et ils commencèrent la fête.

25 « Pendant ce temps, le fils aîné de cet homme était aux champs. A son retour, quand il approcha de la maison, il entendit un bruit de musique et de danses. 26 Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait. 27 Le serviteur lui répondit : «Ton frère est revenu, et ton père a fait tuer le veau que nous avons engraissé, parce qu'il a retrouvé son fils en bonne santé.» 28 Le fils aîné se mit alors en colère et refusa d'entrer dans la maison. Son père sortit pour le prier d'entrer. 29 Mais le fils répondit à son père : «Écoute, il y a tant d'années que je te sers sans avoir jamais désobéi à l'un de tes ordres. Pourtant, tu ne m'as jamais donné même un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis. 30 Mais quand ton fils que voilà revient, lui qui a dépensé entièrement ta fortune avec des prostituées, pour lui tu fais tuer le veau que nous avons engraissé !» 31 Le père lui dit : «Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que je possède est aussi à toi. 32 Mais nous devions faire une fête et nous réjouir, car ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et le voilà retrouvé !» »


f Comparer Marc 5.11 et la note.


www.interbible.org

vendredi, 7 septembre 2007

Prochain CEléBrons

Le prochain CEléBrons aura lieu le
dimanche 16 septembre 2007
au Temple des Brenets (et non à la cure)
.

Répétition des chants : 18h30 (chacun y est le bienvenu).
Début de la célébration : 19h00.

L'équipe se met au travail...
Les textes seront affichés très prochainement.
Merci de votre patience et de votre compréhension.

lundi, 18 juin 2007

Pause estivale

En raison des prochaines vacances estivales,
toute l'équipe de CEléBrons se met au vert
et réfléchit à de nouveaux thèmes.

La prochaine célébration aura lieu le
dimanche 16 septembre à 19 h
à la cure des Brenets
.

En comptant sur votre nombreuse présence,
toute l'équipe vous remercie d'ores et déjà de votre fidélité
et vous souhaite un agréable été,
riche en rencontres, en discussions et en méditations.


N'hésitez pas à nous laisser vos commentaires, remarques, anecdotes.

A bientôt.

Jésus chez Simon le pharisien

Cette rencontre de Simon avec Jésus nous interpelle et nous remet en question. Aujourd’hui, nous n’aimons pas trop être bousculés dans nos certitudes. Nous n’aimons pas celui ou celle qui vient perturber la « belle » harmonie que nous mettons tant de mal à construire et à préserver.

Simon, c’est celui qui pense faire bien, que l’on respecte. Il n’invite pas n’importe qui chez lui. Il fait attention à ce qu’on pense et dit de lui. Alors, Jésus à sa table, pensez…. Quel honneur pour lui ! On dira plus tard : « C’est Simon, chez qui le prophète Jésus a mangé ! »

La femme, c’est celle ou celui qu’on regarde de travers. On ne sait pas grand-chose d’elle, mais une chose est sûre : c’est une pécheresse, point barre ! Il n’y a rien de plus à dire. Et surtout, elle n’a rien à faire chez Simon ! Alors quand elle entre et va à Jésus, Simon se dit sûrement : « Je devrais la renvoyer, la chasser, mais qu’est-ce qu’on dira de moi ? » « Et puis, Jésus, lui, qu’est-ce qu’il va penser ?…. Bon laissons faire, on verra bien… Mais ce Jésus, il devrait savoir que c’est une mauvaise fille, c’est un prophète, non ? »

Par la parabole, Jésus ne condamne pas Simon en lui disant qu’il l’a mal reçu. Il cherche plutôt à ce que Simon se libère vraiment de tout ce qui l’empêche d’aller à Lui sans que ses considérations, sa réputation soient un obstacle. Tous deux, la femme et Simon accueillent à leur manière Jésus qui les accueille à son tour. Ils seront changés par cette rencontre.

La femme a donné tout ce qu’elle avait : son parfum (peut-être sa seule richesse) et ses larmes. Simon a donné mais peu (ou peut-être beaucoup à ses propres yeux), persuadé que cela suffirait ! Dans notre relation avec Dieu, nous sommes invités à tout donner : tout notre être, toute notre vie, à prendre des risques… Comme cette femme qui aurait pu être réprimandée ou chassée, voire pire encore.

La femme pécheresse pourrait être le nouveau ou la nouvelle arrivé-e dans notre Eglise et qui montre un enthousiasme débordant qui nous paraît suspect, une démonstration exagérée. Non, mais, il ou elle se prend pour qui ? Moi, aussi, j’aime Dieu, mais je ne vais pas commencer d’en faire tout un plat ! C’est quoi tout ce cirque ?!

Dans cette rencontre, Jésus nous invite à faire re-connaissance avec notre prochain, à le découvrir sous un jour nouveau, à faire confiance et à nous décharger sur lui de nos peurs et de nos préjugés. Cela n’est pas facile parce que ce qui nous semblait juste ne l’est plus tant que ça. Mais, à la fin, quelle joie de re-trouver Jésus !

En re-connaissant l’autre, je vais aussi changer mon regard sur moi-même et remarquer que des entraves, des poids m’empêchent d’aimer vraiment Dieu et d’aimer vraiment mon prochain. Qu’est-ce qui, dans ma vie, me retient d’aller librement vers Jésus, de l’accueillir et de recevoir celui qui partage un même amour pour Lui ?
Cela, je peux alors le confesser à Dieu dans mes prières et Lui demander de me libérer de toutes ces entraves. Cela prendra du temps sûrement, mais le résultat n’en sera que meilleur !

En guise de conclusion, je voudrais vous faire partager cette phrase magnifique de St-Exupéry (dans « Le Petit Prince ») :

On ne voit bien qu’avec le cœur,
l’essentiel est invisible pour les yeux !

dimanche, 3 juin 2007

CEB du 17 juin à 19h

Chapelle du Corbusier, Le Locle

Amour et reconnaissance

Tout est dans le regard. Quel regard portons-nous sur les autres, sur notre prochain ? Savons-nous aller au-delà des évidences, des apparences ?

Avant de critiquer, savons-nous regarder en nous-mêmes ce qui nous empêche d'être vraiment libres et d'aimer vraiment ?

Voilà les pistes de réflexion que ce texte nous propose. Pour les besoins de la célébration, nous ne vous donnons ci-dessous que les premiers versets. Essayez de réfléchir à partir de cette partie à l'introduction que nous vous soumettons.

Texte biblique :

Luc 7 : 36 - 50 (Jésus chez Simon)

7 36 Un Pharisien invita Jésus à prendre un repas avec lui. Jésus se rendit chez cet homme et se mit à table. 37 Il y avait dans cette ville une femme de mauvaise réputation. Lorsqu'elle apprit que Jésus était à table chez le Pharisien, elle apporta un flacon d'albâtre plein de parfum 38 et se tint derrière Jésus, à ses pieds. Elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; puis elle les essuya avec ses cheveux, les embrassa et répandit le parfum sur eux. 39 Quand le Pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu'elle est : une femme de mauvaise réputation. »


w albâtre : voir Matt 26.7 et la note.


x A la manière antique, les convives étaient allongés face à la table.


y C'est un usage de l'hospitalité orientale. Voir Gen 18.4 ; 19.2.


z Voir Ps 23.5 et la note.


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lundi, 21 mai 2007

Nos discussions : attente entre absence et promesse

En préparant cette discussion, nous avons dégagé deux thèmes que l’on trouve dans les textes de Jean 16 :5-15 et Actes 1 :1-14 : l’absence et la promesse sous la forme du Saint-Esprit. Après une très brève introduction de ces deux thèmes, nous vous proposons quelques questions auxquelles vous pourrez répondre personnellement ou en groupe.

Absence

A l’ascension, Jésus disparaît de la vue des disciples. Il part. Après trois ans de vie commune, les disciples ne peuvent plus manger avec lui, le toucher, le voir enseigner, faire des miracles. Jésus n’est plus là ! La tristesse est grande, comme le suggère le texte de Jean. Dans les Actes, quand Jésus monte au ciel, les disciples regardent vers le ciel jusqu’à ce qu’ils soient interpelés par des anges.

Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que le grand désavantage du courrier électronique c’est qu’on discute avec quelqu’un sans le voir. On lit ce que quelqu’un écrit, mais on ne voit pas la personne, on ne sait pas si elle est triste ou joyeuse, on ne voit pas ses yeux, il n’y a pas de contact humain. C’est très différent que d’avoir la personne en face pour discuter.

C’est cela qui s’est passé pour les disciples. Après avoir passé du temps avec Jésus, il n’est plus là. Jésus leur dit : « Il est avantageux pour vous que je parte ». Il est donc extrêmement important que Jésus parte. On va vous laisser discuter dans les groupes du pourquoi.

Promesse/Saint-Esprit

Les deux textes nous parlent d’une promesse qui viendra lorsque Jésus sera parti : le Saint Esprit. Ce qui est intéressant ici, c’est que chaque texte en parle différemment :

Jean nous parle d’un Consolateur qui convainc de péché, de justice et de jugement. Il nous parle aussi de l’Esprit de Vérité. Dans Actes 1, Luc nous parle d’être baptisé du Saint-Esprit et d’une puissance qui sera reçue pour être témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.

En simplifiant beaucoup, on peut dire que Jean nous parle du Saint-Esprit qui agit sur nos convictions, nos pensées, nos réflexions pour nous convaincre. Dans les Actes, c’est plus extérieur : pour annoncer l’évangile, on va agir vers l’autre. Nous aimerions vous encourager à réfléchir à ces différences.

Questions sur l’absence de Christ

Quelles sont les réactions des disciples lors de l’ascension/ le départ de Jésus ?

Jean 16 :7 dit : «Il est avantageux pour vous que je parte »

Quels sont les avantages pour nous ? (voir les deux textes)

Quelles sont les conséquences du départ ? Que font les disciples une fois que Jésus n’est plus là ?


Questions sur la promesse du Saint-Esprit

Comment est décrit le Consolateur dans Jean 16 ? Surtout les versets 8-11, 13 et 14.

En lisant chacun des textes, quelle approche du Saint-Esprit je préfère (l’une l’autre, les deux, aucune,…) ? Pourquoi ?

Comment est-ce que je vis l’absence/la présence de Dieu dans ma vie ?

Ces questions vous poussent à réagir ? N'hésitez pas à vous exprimer soit par un commentaire direct au bas de ce texte, soit en participant à notre forum (l'adresse figure en haut de la page). Merci de votre partage.